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Université : Mohammed V Rabat
Adresse : Avenue Hadj Ahmed Cherkaoui - BP 753, Agdal, Rabat
Site : https://www.enim.ac.ma/
Email : -
Téléphone : 0537 68 02 30
Ecole Nationale Supérieure des Mines Rabat : ( ENSMR Rabat ), est l'une des plus anciennes et grandes écoles marocaines d'ingénieurs d'État. L'école est aussi connue sous le nom de l'École Nationale Supérieure des Mines de Rabat (ENSMR) et aussi sous le nom de National Mining University of Rabat.
Depuis sa création en 1972, l'Ecole Nationale de l'Industrie Minérale Rabat n'a cessé d'évoluer pour répondre aux besoins du marché national en ingénieurs de haute qualité ayant différents profils et compétences. En effet, initialement, la mission principale de l'ENSMR Rabat a été de former des ingénieurs pour le secteur minier et l'industrie minérale. Ainsi entre 1975 et 1983, » 400 ingénieurs ont été formés dans les domaines des Mines, traitement des Minerais, et » 60 ingénieurs dans le domaine de la métallurgie comme le montre la figure 1. Cette dernière spécialité a été créée en 1977 pour accompagner les efforts du pays dans le domaine de la sidérurgie et du développement de l'Industrie métallurgique lancée à cette époque. La majeure partie des ingénieurs formés entre 1972 et 1983 ont effectivement fait carrière dans les secteurs ayant trait à la mine, l'industrie minérale et métallurgique (OCP, ONA, ONCF, ONAREP, BRPM, Ministère de l'Energie et des Mines…).
En 1983, l’ENSMR Rabat a vu la création de deux nouveaux départements, à savoir l’Electromécanique et le Génie Chimique Energétique, afin de répondre aux besoins nationaux dans ces domaines. En effet au début des années 80, l’industrie nationale, de même que le secteur minier, a connu un développement et modernisation dans les outils de production nécessitant l’intervention d’un nouveau profil d’ingénieur :Electromécanique. De même que l’industrie chimique et de transformation a connu un élan remarquable (avec notamment le lancement des projets Maroc Phosphore II, III et IV), ce qui a justifié et incité à la création du département Génie Chimique Energétique. A la même période Le département Métallurgie a été transformé en Génie des matériaux, le département Géologie en Sciences de la Terre et les départements Exploitation des Mines et Valorisation des minerais ont été fusionnés en un seul département : Département Mines, assurant une formation polyvalente en Génie Minier.
En 1990, une réforme des études a eu lieu pour s’adapter à la suppression des cycles des années préparatoires dans les écoles d’ingénieurs et la création des centres de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) à l’échelle nationale. Ainsi la formation à l’école est passée de six à trois ans, et les programmes de certaines spécialités ont été revus et adaptés à ce nouveau système et aux nouveaux besoins : le département Génie Chimique Energétique a été transformé en Génie des Procédés Industriels, avec une ouverture sur l’industrie de transformation d’une manière générale et la création en son sein de deux options de formation : Procédés et Energie.
En 1990 aussi, le département informatique a vu le jour, malgré les réticences d’un certain nombre de partenaires de l’école. Mais vu le retard d’informatisation enregistré aujourd’hui par l’économie et la société marocaine, d’une manière générale, il est clair que l’ENSMR a bien su anticiper les choses. Et ce département a bien contribué et contribue encore aux efforts d’informatisation et du développement de l’utilisation des technologies de l’information dans l’industrie nationale. En effet, les lauréats de ce département, qui sont chaque année en nombres croissants, sont actifs dans tous les secteurs de l’industrie nationale : les grandes entreprises et offices, l’administration, les PME-PMI, l’industrie de service, les sociétés de développement informatique, les banques, etc
Il est à noter aussi que le département Sciences de la Terre a assuré des formations spécifiques, d’une trentaine d’ingénieurs, en Géologie Pétrolière entre 1987 et 1989, suite à une convention avec l’Office National de Recherches et d’Exploitations Pétrolières (ONAREP) et en collaboration avec ce dernier.