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Le Master of Business Administration dit MBA est un diplôme qui a un statut spécial. En effet, c’est l’un des rares programmes de management qui ont autant de retentissement au niveau international. Ce diplôme, né à l’origine dans l’université Harvard aux Etats-Unis en 1908 et introduit en Europe dans les années 1950 du siècle dernier, est aujourd’hui adopté par les business schools du monde entier, preuve s’il en est de son succès auprès des entreprises, surtout des multinationales. Cependant, et à l’image du Mastère spécialisé, le MBA reste un label non protégé, ce qui veut dire que chaque école ou université est libre de ses critères d'admission et du contenu de ses programmes. Si à la base, le MBA est une formation généraliste de management pour les cadres expérimentés qui sont appelés à prendre de grandes responsabilités de direction au sein des entreprises, aujourd’hui les MBA sont devenus spécialisés avec des MBA en finance, marketing, logistique, etc. Ce qui a plus ou moins participé à « décrédibiliser » la finalité de ce diplôme.
Il existe également des executive MBA (EMBA) qui sont orientés vers la conduite de projets, avec des enseignements reposant sur une vision généraliste de l’entreprise ainsi qu’une approche pédagogique axée sur les études de cas (Case Studies) réels. Pour ce type de formation, les cours des EMBA s’enrichissent souvent de l’apport des participants issus d’horizons divers (médecins, ingénieurs, managers, chefs d’entreprises…), et c’est l’une des rares formations qui attirent un public hautement qualifié qui veut évoluer vers des responsabilités managériales. Dans sa formule full time (plein temps), la cible est constituée plutôt de diplômés de l'enseignement supérieur qui veulent valoriser leur formation initiale par l’obtention d’un diplôme prestigieux.
Au Maroc, la plupart des MBA sont accessibles après un Bac+4 associé à quelques années d’expérience professionnelle. A noter aussi que la maîtrise de l’anglais devient de plus en plus un pré-requis pour poursuivre une formation de type MBA. En effet, et à côté des formations dispensées entièrement en anglais, telles que le MBA de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, délocalisé à l’EHTP, la majorité des MBA francophones prévoient des modules en anglais. Sachez enfin que les MBA comptent parmi les formations les plus chères au Maroc et dans le monde. Ici, il faut généralement prévoir entre 100 000 et 160 000 dirhams pour un an et demi à deux ans de formation.
Le Master of Business Administration (MBA) est la formation internationale de plus haut niveau existant en matière de gestion d’entreprise. Petit point général pour mieux en appréhender les caractéristiques principales.
Historiquement généraliste (même si se développent aujourd’hui des MBA spécialisés), cette formation vise principalement à apporter à des participants au profil technique (commerciaux, juristes, ingénieurs, scientifiques, etc.) des compétences en management et une vision globale de l’entreprise, afin de favoriser leur accès à des postes de direction.
Y sont donc approfondies toutes les compétences managériales : gestion, comptabilité, fiscalité, droit, finance, langues, etc., le tout dans un contexte de multilinguisme et de multiculturalisme.
Quel que soit le lieu d’apprentissage, les enseignements s’y font, pour la plupart, en anglais, les étudiants comme les équipes d’enseignants représentant diverses nationalités. Par essence international, le diplôme a ainsi acquis, dans un contexte de mondialisation de l’économie, une très forte notoriété. Il intéresse notamment les entreprises en quête de cadres capables de s’adapter aux différents marchés mondiaux.
Il convient de bien distinguer les véritables MBA des appellations « MBA » attribuées à des diplômes qui devraient, en réalité, s’appeler « Master ».
Tandis que le MBA est supposé être réservé à des personnes justifiant déjà d’une certaine expérience professionnelle, certaines écoles utilisent en effet cette appellation (non protégée) afin d’apporter une teinte « internationale » à une formation destinée à des étudiants de niveau bac + 4 ou bac + 5 sans expérience.
Ce sigle sert également, dans certains cas, à mettre en avant un cursus auquel la Conférence des grandes écoles n’a pas attribué le label de " Mastère spécialisé "…
Né aux Etats-Unis dans les Business Schools, le MBA était initialement destiné aux ingénieurs désireux d’accéder à des fonctions d’encadrement. Il s’adresse aujourd’hui à toutes personnes justifiant d’un profil technique (commerciaux, juristes, ingénieurs, scientifiques, etc.) et souhaitant faire évoluer ou relancer leur carrière. Leur double-compétence (technique et managériale) pourrait bien, après un MBA, valoir cher sur le marché de l’emploi…
Profils techniques justifiant d’au moins 3 ans d’expérience professionnelle
L’idée est donc bien, en général, d’ouvrir des postes d’encadrement à des personnes ayant une toute autre formation initiale. Et cela, uniquement après quelques années (au moins 3 ans) d’expérience professionnelle dans leur domaine.
Fondée en particulier sur un échange d’expériences, la formation MBA présente en effet peu d’intérêt pour un étudiant tout juste titulaire de son diplôme… qui ne sera d’ailleurs, dans la plupart des cas, pas admis à la suivre.
Quant aux titulaires de diplômes d’Ecoles Supérieures de Commerces, d’aucuns estiment qu’un MBA pourrait bel et bien leur ouvrir de nouvelles portes. D’autres pensent toutefois que la formation MBA, surtout dans sa version généraliste, ne leur apporterait pas grand-chose par rapport à leur formation initiale : aucune double-compétence ne pourrait alors être mise en avant… à moins d’opter pour l’un des nombreux MBA spécialisés qui fleurissent à l’heure actuelle ! A chacun, en somme, de se forger son opinion.
Formation internationale s’il en est, elle est généralement, quel que soit le lieu d’apprentissage, dispensée en Anglais. Gare à ceux qui ne maîtriseraient pas la langue de Shakespeare : le programme est exigeant et ne laisse pas de place aux difficultés de compréhension ou d’expression sur le plan linguistique !
Proche de la réalité des entreprises, le MBA vise à former des cadres directement opérationnels. L’enseignement dispensé est donc très pratique, concret, empirique. Les étudiants y apprennent surtout des méthodes et des comportements.
L’apprentissage se construit essentiellement à partir d’études de cas ou de projets d’entreprises : les participants sont alors placés en situation de dirigeant ou de consultant. Ils doivent analyser chaque cas et développer des plans d’action, présentés ensuite à l’ensemble des étudiants. Les cours magistraux, s’ils existent, se font rares… Le professeur n’est pas seul, ici, à détenir le savoir : chacun apporte son expérience et s’enrichit de celles des autres. L’enseignant, quant à lui, recadre, oriente, conseille.
Et puisqu’il s’agit de reproduire des situations réelles de travail, les sujets sont souvent, comme en entreprise, traités en groupe ! Il s’agit alors de faire preuve – ou d’acquérir – de qualités indispensables à tout dirigeant d’entreprise : diplomatie, sens des relations humaines… et force de conviction. Une participation active de chaque étudiant est demandée : présentation d’études de cas, réactions constructives sur celles d’autres groupes, etc.
En MBA, l’investissement en temps est important, et mieux vaut le savoir.
On prépare les cours en amont, on évite de s’effondrer sous le poids des lectures, on se tient au courant de l’activité économique mondiale, on s’investit dans une (ou plusieurs) association(s) et l’on sélectionne drastiquement les réunions auxquelles on participe tant les sollicitations sont nombreuses…
Pour tenir, il faut savoir trouver l’information, la trier et aller vite à l’essentiel.